Comme Brecht « réécrivait » librement Antigone et Coriolan, Dürrenmatt a « réécrit » La Danse de Mort » de Strindberg. Le résultat est une pièce à la fois irrévérencieuse et efficace, qui joue sur plusieurs registres:celui du « second degré » par rapport à l'œuvre originale, que Dürrenmatt cravache et accélère. Mais au premier degré, la situation de La Danse de Mort, respectée dans l'essentiel, est aussi forte que dans l'œuvre qui l'inspire.